Canaries
Escale à La Gomera
Mardi 2 décembre
Départ de Santa Cruz vers 15h. Dès la sortie du port il y a beaucoup de houle. Le vent fraîchit de plus en plus, effet de tuyère dû aux montagnes et les vagues sont de plus en plus grosses. Nous pensions faire une petite traversée tranquille et nous nous retrouvons vent arrière avec 2 ris à surfer sur les grosses vagues dérive relevée. Courte accalmie dans le sud, à l’abri de l’île, le vent tombe complètement nous obligeant à faire un peu de moteur. Fin de traversée au près dans 25 nœuds de vent et grosse mer.
Arrivée à San Sebastian de la Gomera à 8h30 du matin bien fatigués.
Arrivée au petit matin sur la Gomera
Ruelles de San Sebastian
Plage de Playa Santiago
Virée en montagne
Vue sur le port de San Sebastian
Retour à Tenerife
Mardi 18 novembre
Les prévisions météos n’étant pas bonnes pour le reste de la semaine, c’est à 7h du matin que nous levons l’ancre en direction de Tenerife. Nous longeons la côte de la Grande Canarie et passons devant la marina de Puerto Rico et le joli petit port de Mogan.
Puis en nous éloignant de la côte, le vent devient plus fort, le bateau avance vite, au vent de travers.
Nous passons tout près d’une tortue.
Nous arrivons de nuit, vers 19h30, dans le port de Santa Cruz de Tenerife.
Cette escale est surtout technique : modification de l’étai et réparation du génois.
Escale pluvieuse ; la pluie ne s’arrête plus de tomber, chaque jour un peu plus.
Vendredi 28 novembre
C’est le coup de vent. Il y a beaucoup de bateaux qui gîtent dans les rafales, des débris volent un peu partout, des génois sur enrouleur se déroulent tout seuls, heureusement le nôtre est à la voilerie, et avec nos 17 amarres, nous ne bougeons pas. L’anémomètre n’en finit plus de grimper, la plus grosse rafale que nous relevons sera de 61 nœuds. Dehors, on a du mal à se tenir debout.
Fuerteventura
Mercredi 22 octobre
Départ de Tenerife en direction de Fuerteventura.
Suite à un orage pendant le week-end et des pluies diluviennes, il y a encore beaucoup de débris dans l’eau du port devenue marron et envahie par des branches, des racines, des sacs plastiques...Nous en verrons encore plus loin en mer, au large de la Grande Canarie.
La nuit est déjà bien tombée quand nous passons devant Las Palmas et ainsi nous voyons des feux dans le ciel et des bruits d’explosion, ce sont des exercices de tirs militaires (fréquents dans cet archipel). Il y a également beaucoup de trafic dans cette zone, pétroliers, ferries...Nous faisons route au moteur car le vent est complètement tombé.
Le reste de la nuit sera plus calme ; une fois éloigné de Las Palmas le vent revient et nous renvoyons les voiles. De nombreux dauphins viennent jouer avec le bateau, nous offrant un beau spectacle car avec le plancton phosphorescent nous les voyons par transparence nager juste sous la surface de l’eau, passant de l’étrave à l’arrière à une vitesse vertigineuse et faisant de grands sauts hors de l’eau en retombant dans les étincelles de plancton.
Jeudi 23 octobre
En début d’après midi, nous passons devant Morro Jable et sa grande dune de sable blanc, dans le sud de Fuerteventura.
Enfin, c’est de nuit, vers 21H, que nous arrivons dans le port de Gran Tarajal. L’éclairage dans le port est puissant, mais en approchant des pontons, une coupure de courant se produit, nous plongeant dans un noir total ; heureusement, un garde de la sécurité nous indique une place avec une lampe torche.
Nous resterons presque 3 semaines à Gran Tarajal, port tout simple, village agréable loin des zones touristiques.
Les murs de la villes sont recouverts de dessins immenses tous plus surprenants les uns que les autres.
Port de pêche
Port de plaisance
Petite parenthèse animale.
La plage de sable noir de Gran Tarajal.
Mardi 11 novembre
Départ de Gran Tarajal à 11H
Arrivée à 16H à Morro Jable, dans le sud de l’île. Finalement nous avons eu du vent, malgré les prévisions qui annonçait un calme plat. Nous avons aussi pêché un thon.
Nous restons 2 nuits dans ce port, qui est plutôt destiné aux ferries, aux pêcheurs, aux bateaux de pêche au gros, aux voiliers d’excursions, qu’aux bateaux de passage.
Fuerteventura, île aride et la moins peuplée des Canaries.
Le port de Morro Jable, dans le sud de L’île.
L’immense dune de sable blanc de Morro Jable.
Ferry rapide et avion militaire.
Tenerife
Départ précipité de Madère le 14 octobre suite à un avis de tempête de suroit.
C’est très calme tôt le matin au départ de Quinta do Lorde, puis le vent se lève au niveau des Ilhas Desertas ( trois îles situées à 10 milles au sud – est de Madère ) , ainsi que la houle qui ne cesse de s’amplifier, le vent d’ouest fini par atteindre force 5 dans l’après midi.
Le lendemain le vent tombe complètement et c’est au moteur que nous traversons les Ilhas Selvagens, qui font également partie de l’archipel de Madère, bien que situées à environ 160 milles au sud. Ces îles sont classées réserves naturelles d’oiseaux, et nous en voyons beaucoup voler et se poser tout près du bateau, notre présence n’a pas l’air de les effrayer.
Ile Selvagem grande
Le jour suivant nous rencontrons un gros minéralier.
Plus tard, dans l’après midi, alors que nous sommes sous voiles, nous entendons comme un gros souffle par le travers et nous passons tout près de 2 baleines qui se reposent à la surface de l’eau ; la plus proche plonge sous le bateau, nous laissant voir sa queue, la seconde s’éloigne tranquillement...
Le 17 octobre, nous arrivons à Santa Cruz de Tenerife.
Dernière nuit en mer avant l’arrivée à Tenerife.
Au lever du jour, le long des côtes de Tenerife.
Approche du port de Santa Cruz, le bâtiment blanc bien visible est l’Opéra de Tenerife.
Les plates formes de recherches pétrolières dans l’avant port, la marina est située tout au fond.
Grande Canarie
Jeudi 13 novembre
Dans l’après midi nous quittons Morro Jable en direction du sud de la Grande Canarie.
Nous passons toute la nuit au moteur, car il n’y a pas le moindre vent.
Vers 11h le lendemain nous arrivons devant le petit port de pêche d’Arguineguin, et nous allons mouiller de l’autre côté de la baie, à Anfi del mar.
Nous retrouvons les plaisirs du mouillage, comme celui de pouvoir se baigner tous les jours autour du bateau.
Coucher de soleil en direction de la Grande Canarie.
Au mouillage, à Anfi del Mar.
La petite marina privée d’Anfi del Mar.


































