Porto Santo, Madère
Madère
11 octobre
Nous quittons Porto Santo au lever du jour pour Madère, distante d’une trentaine de milles. Traversée très rapide au vent de travers, gros grain qui soudain fait disparaître l’île de Madère sous les nuages noirs pour la faire réapparaître ensuite, après une forte pluie, grande montagne verte brillante sous le soleil.
Nous croisons le ferry qui relie les 2 îles.
Après un bord en direction de l’aéroport, construit sur pilotis au dessus de la mer, nous virons de bord devant Machico pour prendre la direction de la marina Quinta do Lorde.
La marina Quinta do Lorde
Le trajet en car de Baia d’Abra ( arrêt sur la route à 10 min de la marina) à Funchal dure 1h30, les arrêts sont fréquents dans les petits villages, le car roule à vive allure dans les virages et les tunnels.
Le marché de Funchal, installé sur 3 niveaux autour d’une cour. Au sous-sol on y trouve les poissons (thons énormes, espadons...) puis sur les 2 autres niveaux ce sont essentiellement les fruits, les légumes et les fleurs exotiques.
Porto Santo
Du 25 au 30 septembre
Traversée de 5 jours depuis Lagos. Vent instable en force et en direction, un jour c’est du vent de travers, le suivant plus de vent du tout, ensuite c’est du près serré puis on tire des bords et enfin on fini au grand largue, fatigant...
La première nuit nous rencontrons beaucoup de cargos dans la séparation de trafic, ainsi qu’un immense paquebot véritable ville lumière qui passe tout près sur notre arrière.
Les jours suivants nos seules rencontres seront les tortues se laissant dériver à la surface de l’eau pour se reposer ; nous avons la chance de les contempler de très près.
La nuit le spectacle du plancton phosphorescent est féerique, comme si on avait jeté des paillettes dans la mer autour du bateau et dans le sillage.
Tous les jours nous nous essayons à la pêche mais à part un gros thon qui s’est détaché de la ligne en voulant le ramener à bord il nous faudra attendre le dernier après midi avant l’arrivée pour enfin remonter un petit thon et une dorade coryphène.
La nuit est tombée quand nous arrivons en vue du port dont l’entrée n’est pas facile à distinguer parmi les nombreux éclairages de bâtiments et les lampadaires qui bordent la plage.
Nous passons 10 jours d’escale très agréables dans cette sympathique et accueillante petite marina gérée par une équipe très serviable.
L’avant port est utilisé par le ferry Lobo Marinho qui vient de Madère, joli navire de 110 m environ.
La plage située juste derrière la digue du port est magnifique, l’eau est à 24°C.
Nous devenons bons marcheurs car la ville est à plus d’1,5 Km du port, au bout d’une route en ligne droite avec peu de zone d’ombre.
La longue digue du port est recouverte d’inscriptions et dessins, témoins du passage de nombreux bateaux de toutes nationalités. Nous y laisserons également une trace de notre escale.







